Très proche dans sa conception du Crossbar Lock longtemps resté la propriété exclusive de Benchmade sous l'appellation "Axis Lock" (et je laisserai aux juristes le soin de disserter sur une éventuelle violation de propriété intellectuelle) l'Arc Lock a été proposé dès 2005 par SOG sur plusieurs de ses modèles, c'est à dire 13 ans avant la libération du brevet de son concurrent.
Dans son principe, un axe transversal au manche et monté sur pivot se déplace en suivant une rainure en arc de cercle (d'où le nom "Arc" lock). Maintenu en tension par un ressort en forme d'oméga (la lettre grecque, pas la montre...) cet axe est poussé vers l'avant du manche.
Ainsi, lorsque la lame est complètement dépliée, l'axe mobile vient se loger dans un renfoncement situé sur le talon de la lame et bloque ce faisant toute possibilité de retraite. Combiné avec l'axe fixe qui sert de butée d'ouverture, la lame est complètement immobilisée.
La robustesse du mécanisme n'a pour seule limite que la solidité du manche lui-même.
Le verrouillage se libère en tirant l'axe vers l'arrière de sorte à contrer l'action du ressort et libérer le talon de la lame qui peut à nouveau pivoter. Contrairement à un Crossbar/Axis Lock traditionnel, ce mouvement se fait en arc de cercle et tend à éloigner l'axe de la surface contre laquelle il est en contact, ce qui évite le phénomène de "collage" observé sur certaines implémentations du mécanisme concurrent.
En position fermée, l'Arc Lock fait également office de détente grâce à l'action du ressort qui presse l'axe contre le talon de manière à résister à l'effort d'ouverture sans toutefois bloquer la lame.