De moins en moins courant, le lockback a eu son heure de gloire dans le milieu du XXè siècle. Son principe s'inspire du cran forcé et on pourrait d'ailleurs le considérer comme son successeur.
Une tige à l'extrémité crochetée appelée "pompe" est montée sur pivot dans le dos du manche. Grâce à un ressort, cette tige exerce une pression constante sur la lame, au niveau de son axe de rotation et lorsque celle-ci est complètement ouverte, son crochet se loge dans une encoche pratiquée à la base de la lame. Le verrouillage est alors enclenché.
Et clic
La butée d'ouverture est obtenue par contact entre la base du dos de la lame et l'extrémité de la pompe. Pour libérer le mécanisme, il faut sortir le crochet de son encoche en faisant pivoter la pompe autour de son axe. Pour cela on appuie sur l'extrémité de la pompe située côté pommeau afin de contrecarrer l'action du ressort. Le crochet se soulève alors et la lame peut se replier.
Comme sur le cran forcé, un ou plusieurs méplats peuvent être réalisés sur la lame autour de son axe de rotation afin de maintenir le couteau en position fermée et/ou intermédiaire sans pour autant le verrouiller.