Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Escapades coutelières

Voyage autour du monde à la découverte de couteaux d'ici et d'ailleurs

Kernico "KN1": bosselage, perçage et quincaillerie

Kernico "KN1": bosselage, perçage et quincaillerie
En terre inconnue

Aujourd'hui, j'attaque la partie la moins bien planifiée de ma réalisation. Trop impatient pour attendre que ma lame fasse l'aller retour chez un prestataire qui de toutes façons ne me répondra pas avant la semaine prochaine, j'essaie de préparer au maximum toutes les tâches qu'il me faudra réaliser une fois la lame durcie.

La reprise d'émouture est pour l'instant impossible, mais rien ne m'empêche de réaliser d'ores et déjà le bosselage sur le dos de la lame destiné à procurer un peu de "grip" à mon pouce. Je me lance donc dans cette tâche à la lime de précision et à main levée.

Pour l'écart, c'est à la grosse louche.

Pour l'écart, c'est à la grosse louche.

Encore une fois, j'ignore l'ampleur du travail de surface qu'il sera nécessaire de faire au retour de la lame, mais tout retrait de matière qu'il m'est possible de faire avant que celle-ci n'ait atteint les 61 HRC sera de toutes façons du temps de gagné au final.

Et tant qu'à faire retirer de la matière, il est temps de percer les trous pour les passages de vis. Mon père m'a confié sa perceuse à colonne pour m'éviter d'avoir à faire ça complètement à l'arrache.

Après avoir apposé le modèle papier sur ma lame et marqué les emplacements des futures vis au poinçon, je place mon bout d'acier sur le plateau de la perceuse avec une cale en bois dessous pour éviter les rayures et réalise deux trous de 5mm de diamètre.

C'est quand même plus propre et facile que dans mes souvenirs, à la perceuse manuelle...

C'est quand même plus propre et facile que dans mes souvenirs, à la perceuse manuelle...

Et puis tant qu'à faire des trous, je profite de l'occasion pour percer les plaquettes en me servant de la lame comme patron. Ainsi, je suis certain que les trous seront parfaitement alignés.

A moins que l'entraxe ne bouge à la cuisson, mes plaquettes sont d'ores et déjà prêtes pour la sculpture.
A moins que l'entraxe ne bouge à la cuisson, mes plaquettes sont d'ores et déjà prêtes pour la sculpture.
A moins que l'entraxe ne bouge à la cuisson, mes plaquettes sont d'ores et déjà prêtes pour la sculpture.

A moins que l'entraxe ne bouge à la cuisson, mes plaquettes sont d'ores et déjà prêtes pour la sculpture.

Il ne me reste plus qu'à préparer la quincaillerie grâce à laquelle je fixerai les plaquettes. Je reste toujours sur le principe d'un système complètement démontable. Non seulement cela me permettra de multiplier les essais si je venais à rater ou détériorer mes plaquettes lors de leur façonnage mais, à plus long terme, cela me permettra également de "pimper" mon couteau plus facilement avec des plaquettes faites d'un autre bois ou même en matériau synthétique si le cœur m'en dit. Entreprise qui serait autrement plus laborieuse avec un montage à base de rivets et de colle époxy.

Pour ne pas dépasser du manche de façon disgracieuse et inconfortable, la tête de mes vis devra se loger dans l'épaisseur de ce dernier. Ce qui signifie que les dimensions maximales de ma quincaillerie doivent correspondre à la largeur minimale du manche. Largeur que j'ai estimée à 15mm pour disposer d'une prise en main confortable.

Les vis de serrage dont je dispose sont largement plus longues, il me faut donc les raccourcir en conséquence.

Ça va pas le faire

Ça va pas le faire

Grâce à un étau miniature et deux lamelles de bois, j'arrive à caler les coupables de façon à peu près convaincante et peut commencer à jouer de la Dremel. En bon bricoleur, je n'oublie évidemment pas de passer un écrou autour de mon boulon avant de le couper, de sorte à pouvoir reprendre le filetage une fois l'opération terminée.

Parce que sinon, bon courage pour enfiler un filetage coupé dans quoi que ce soit...
Parce que sinon, bon courage pour enfiler un filetage coupé dans quoi que ce soit...

Parce que sinon, bon courage pour enfiler un filetage coupé dans quoi que ce soit...

Mes deux vis de serrage sont prêtes. 15mm hors tout et 10mm entre les têtes. De quoi caler 3mm de lame et 3.5mm de plaquettes. Je n'ai plus qu'à les remiser en attendant le jour du montage.

Sois sage en attendant le grand jour!

Sois sage en attendant le grand jour!

Prochaine étape: préparer les plaquettes dont la silhouette est désormais tracée, et commencer à travailler sur leur relief.

Alors, l'olivier sera-t-il plus ch.... laborieux à travailler que le métal recuit? La réponse au prochain épisode. Bonne journée.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article